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Son travail de sculpteur lui fait oublier son handicap

18 Novembre 2012

Quand il parle de Saint-Jean-de-Luz, il dit : « Ma ville ». Il y vit pourtant depuis seulement avril 2011. Mais il l'a adoptée. Âgé de 45 ans, Carlos Abrunhosa est d'origine portugaise. Il a quitté son pays natal en 1987, s'est installé dans la région parisienne, travaillant d'abord dans la maçonnerie, puis trois ans dans un club de tennis, et six ans dans un centre d'éducation permanente. Mais sa vraie passion, c'est la sculpture.

Carlos Abrunhosa chez lui, devant une série de sculptures inspirées par le corps féminin. (PHOTO E. P.)

Carlos Abrunhosa l'a découverte en l'an 2000 au sein d'une association Valentin Haüy. Car ce Luzien est mal-voyant. « De 10 à 19 ans, raconte-t-il, je voyais à peu près bien. Ma vision a ensuite radicalement baissé entre mes 19 et mes 23 ans. Et depuis lors, elle n'a pas bougé. J'ai un dixième à l'œil gauche et un vingtième à l'œil droit. »

 
D'abord simple passe-temps, la sculpture est devenue sa passion. C'est à elle qu'il se consacre désormais totalement, et il rêve de pouvoir, un jour, en vivre. (1)
 
Paradoxalement, son handicap n'empêche pas Carlos Abrunhosa de pratiquer son art. « J'ai perdu la vue, mais j'ai développé l'imaginaire, le toucher. Ce qui manque dans les yeux passe dans les doigts. Quand je travaille sur une sculpture, je m'épanouis, et j'arrive à oublier que j'ai un problème visuel. »
 
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